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Grödash confirme son retour avec l’excellent clip “Casablanca”

Le rappeur Grödash est de retour, bouillant comme jamais
Le rappeur Grödash est de retour, bouillant comme jamais

De retour cette année après un long silence musical, le rappeur Grödash vient de sortir le single “Casablanca”. Disponible sur toutes les plateformes, ce titre hérite d’un clip savamment réalisé dans la capitale économique du royaume.

Il n’avait plus sorti de projet solo depuis cinq ans, et voilà que Grödash nous régale avec de nouveaux morceaux. Sans prévenir personne, le rappeur emblématique des Ulis, une commune dans la région parisienne, est de retour. Son come-back est symbolisé par l’énergique “Active les ways” qui est disponible sur toutes les plateformes, depuis tout juste un mois. Et vu qu’il ne fait jamais les choses à moitié, l’artiste qui a grandi en République démocratique du Congo (RDC) a passé naturellement la seconde avec “Casablanca“.

Fidèle à lui-même, Grödash aka Mr Shizzle kicke avec une facilité déconcertante sur une prod envoûtante. Avec son flow qu’il calibre comme bon lui semble et sa plume acérée, le MC nous épate. Son titre, Casablanca, hérite aussi d’un visuel léché que pourrait lui envier bon nombre d’artistes marocains.

“J’cause pas d’love, mais la marmaille c’est toute ma vie
Je l’ai fait pousser sous un soleil de casaoui”

Un retour aux racines ou presque

Après avoir longtemps sillonné les routes françaises pour se produire dans tous les festivals, l’auteur du classique “Charme du Ghetto” revient à ses racines. Pour preuve, celui qui a dû quitté son pays natal, en 1994, pour fuir la guerre civile, est actuellement en Afrique, et plus exactement au Maroc. Excusez du peu.

Toujours attaché à la RD Congo, Grödash semble avoir un pied en France, et un autre sur le continent africain. Mais ce qui est sûr c’est qu’en enchaînant des singles travaillés avec soin, le membre du mythique groupe Ul’Team Atom nous rappelle qu’il a toujours été un excellent MC. Et s’il n’avais pas été rappeur, on n’aurait sans doute pas eu trop de mal à l’imaginer dans la peau d’un… historien du présent.