Né dans les rues du Bronx dans les années 70, le breakdance fera ses premiers pas dans l’arène olympique, à l’occasion des Jeux olympiques de Paris en 2024.
Il a fallu attendre près de cinquante ans pour que le Breakdance obtienne gain de cause et soit reconnu comme sport olympique. Longtemps dénigré et mis de côté, le Breakdance fait désormais partie des sports olympiques, après un long et périlleux chemin parcouru par ses adeptes qui ont impatiemment attendu une telle reconnaissance.
L’annonce a été faite par le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach en personne. Dans le même sens, l’escalade, le skateboard et le surf seront reconduits après leurs débuts l’été prochain aux JO de Tokyo 2020 (reportés à cause de la pandémie ndlr).
“Il va y avoir un vent de fraîcheur derrière ces nouveaux sports“, a déclaré lors d’un point presse, Jean-Philippe Gatien, le directeur des Sports de Paris-2024.
Une opportunité de médaille pour le Maroc?
Ce n’est un secret pour personne, le Maroc est en quête de médaille d’or olympique depuis 2004 et le cultissime doublé de Hicham El Guerrouj en 1500m et 5000m.
Mais avec l’introduction du breakdance, le Maroc peut espérer être sur le podium. Plusieurs “Bboy” d’origine marocaine font parties des meilleurs de la discipline. On pense notamment à Lil Zoo, Fouad Ambelj qui a déjà remporté le Red Bull BC One en 2018, équivalent des championnats du monde à Zurich devant une foule en feu. En finale, Lil Zoo avait battu l’Américain Luigi pour devenir le second africain à remporter le titre, après l’Algérien Ali Remdane, “Lilou“, en 2005 et 2009.
D’autres marocains peuvent espérer représenter le Maroc aux JO 2024, The Wolfer champion du Red Bull BC ONE Austria Cypher à deux reprises, ou encore Cri6 (Youness El Mouaffaq).
Née dans les années 70 sur les trottoirs du Bronx à New York, la discipline comptera désormais sur ses champions olympiques pour mettre tout le monde d’accord. Jean-Philippe Gatien a pour sa part prédit un succès phénoménal au breakdance lors des JO 2024.
Cette ultime reconnaissance après plusieurs années d’efforts constants pour promouvoir ce sport. Selon l’AFP, “l’impulsion décisive est venue en 2018 d’une apparition aux Jeux de la jeunesse de Buenos Aires, qui ont consacré la Japonaise Ramu Kawai et le Russe Sergei Chernishev, alias “Bumblebee”, devant un public déchaîné“.