Couvre-feu, émeutes, violences et pillages. La vie aux Etats-Unis est rythmée par toutes les formes de protestations depuis la mort de George Floyd le 25 mai dernier. Des scènes qui rappellent grandement, celles du film “Joker” de Todd Phillips.
Depuis la mort de George Floyd (un afro-américain) victime de brutalité policière, différents états américains ont pris des allures post-apocalyptiques. A Minneapolis, là où tout a commencé, les scènes de protestations violentes contre les brutalités policières ou contre le système font bizarrement penser à celles du film Joker, de Todd Phillips.
Afin de limiter les protestations qui ont suivi la mort de George Floyd, un couvre-feu a été imposé à Washington, Los Angeles et Houston. Plusieurs autres villes ont connu des protestations violentes, des émeutes et des pillages, alors que l’administration du président Donald Trump qualifiait de terroristes les instigateurs des émeutes.
Trump dans un bunker
A Washington, une foule s’est massée devant la Maison Blanche en scandant des slogans, en allumant des feux et en brandissant des pancartes contre le racisme et contre toutes formes de violences policières.
D’après le New York Times, Donald Trump avait été emmené vendredi, à l’abri dans un bunker souterrain par le Secret Service –service de protection du président et de personnalités–, lors d’une manifestation similaire devant sa résidence.
La scène de trop
Les Etats-Unis ont changé depuis le 25 mai dernier. La ville de Minneapolis a été témoin du décès de Floyd, 46 ans, aux mains d’un policier blanc. Depuis, des protestations ont éclaté, et toute la communauté afro-américaine a exprimé sa colère. Mais si certains choisissent de le faire pacifiquement, ce n’est pas le cas de tout le monde. Plusieurs personnes ont profité du mouvement pour protester contre la précarité, la pauvreté, tandis qu’une poignée a vandalisé, et pillé des magasins dans des émeutes qui rappellent celles qu’a vécu le pays dans les années 60.
Arrêté, Derek Chauvin a été inculpé d’homicide involontaire. C’est le policier qui a maintenu pendant de longues minutes son genou sur le cou de Floyd, qui se plaignait de ne pouvoir respirer. Ce lundi, il comparaîtra la première fois devant un tribunal, alors que plusieurs médias américains affirment que sa femme a également lancé une procédure de divorce.
