L’Atelier 21 accueille une exposition virtuelle, intitulée «L’art pour l’espoir», une thématique intimement liée à la crise sanitaire.
«L’art pour l’espoir»
L’art n’a jamais été aussi nécessaire. Malgré les circonstances exceptionnelles liées au Covid-19, L’atelier 21 a choisi d’innover pour se débarrasser des effets post confinement. En faisant appel à l’art, pour semer l’espoir dans l’esprit et le cœur des intéressés, L’atelier 21 propose une exposition virtuelle . Vivez l’expérience de la visite virtuelle à la galerie d’art L’Atelier 21 comme si vous y étiez.
«L’art pour l’espoir» est une exposition collective qui réunit une constellation de vingt-sept artistes marocains et marocaines qui ont acceptés(és) de dévoiler une part intime de leur vie au regard du public.
Lors du visionnage de l’exposition, l’œuvre de l’artiste peintre Bouchta ELhayani, à travers laquelle il cherche a mettre en avant un effet apocalyptique, qui n’était en réalité que la concrétisation du monde que l’Homme s’est, inconsciemment, efforcé de créer. Aussi, en gommant yeux et cheveux, Bouchta rejette les inégalités raciales. En éliminant les différences qui, selon lui, ne sont jamais qu’une vision de nos esprits étroits, l’Homme pourrait s’épanouir grâce à l’environnement qui l’entoure.

Parmi les œuvres d’art présentées, on retrouve “Maroc que j’aime” de Mohamed Qannibou, qui donne à voir ce masque aux couleurs du drapeau marocain. L’artiste peintre a été particulièrement attentif à l’importance du port du masque de protection pendant cette crise. Qannibou, a depuis longtemps, su disloquer des traits noirs qui deviennent des personnages, et des points et des cercles qui se transforment en des têtes et des yeux.

Qannibou, né en 1967 à Taza où il vit aujourd’hui et enseigne les arts plastiques, a été principalement influencé par les styles d’arts des années 1980.
Influencée par la montée du capitalisme mondial, cette génération d’artistes a vécu une période de bouleversements politiques, de différences de richesse importantes, de médias mondiaux et de musique et de mode particulières, y compris la musique pop électronique et le hip-hop.
En outre, les années 80 ont été l’époque de la famine en Afrique, l’apogée de la guerre froide, mais aussi sa fin, marquée par la chute du mur de Berlin. En parallèle, les arts de la rue et les graffitis ont commencé à être reconnus, les principaux artistes étant Jean-Michel Basquiat, Keith Haring et Kenny Scharf.
L’atelier 21
Créé en 2008, l’Atelier 21 est avant tout un espace dédié aux arts pluridisciplinaires et a pour vocation de découvrir, défendre, vendre et promouvoir les œuvres d’artistes marocains, modernes ou contemporaines.
Les artistes que la galerie défend sont essentiellement des peintres et, plus rarement, des sculpteurs et des photographes. A travers leurs œuvres, plusieurs d’entre eux revisitent la tradition coloriste, ornementale ou calligraphique arabe.
L’Atelier 21 défend également ses artistes à travers la publication de monographies dédiées tant aux artistes contemporains qu’aux peintres historiques.
Avec son exposition virtuelle du 14 juillet au 15 août, L’atelier 21 passe un message de force, d’espoir, cette transcendance du rêve avec la réalité, qui sous-tend la thématique de cette collective. Chaque artiste a été invité a saisir et a exprimer la teneur de cette transcendance comme il le sent.